Sir Risdon Bennett, M.D., LL.D., F.R.S.
Introduction. — Of the medical science and practice of the Jews in the time of our Lord, Dr. Stapfer says: 'Tout le monde s'occupait de médecine et personne n'en savait le premier mot. La médecine existait en Grèce depuis cinq cent ans, mais elle n'en était pas sortie. L'ignorance des Juifs en médecine et leur impuissance à s'affranchir de cette ignorance venaient de ce qu'ils voyaient dans la maladie la punition de péchés commis soit par le patient lui-même, soit par ses parents et qu'ils l'attribuaient presque toujours à l'influence d'un mauvais esprit. La seule guérison possible était alors l'expulsion du démon (ou des démons, quelquefois on en avait plusieurs), et toute la science médicale se réduisait à chercher le meilleur mode d'expulsion. Ce n'était pas le plus instruit qui était le plus propre à œtte ceuvre de bienfaisance, mais le plus religieux.' — La Palestine an temps de Jésus Christ, par Edm. Stapfer; Paris, 1885, 3rd edition, p. 243. Leprosy. — Dr. Stapfer entirely coincides in the view that we have taken of the Levitical leprosy, and says that in our Lord's time lepers were excluded from the temple, but not from the synagogue. They had, however, separate seats assigned to them, and were required to enter first and leave the last. They were never considered as 'possessed.'1 Then he says as follows: 'Il est reconnu aujourd'hui que ces précautions étaient fort exagérées; la maladie connue sous le nom de lèpre n'est nullement contagieuse. Elle peut seulement être héréditaire. Se présentait-elle sous une forme contagieuse chez les Juifs de la Palestine? C'est possible, mais il y avait certainement beaucoup d'ignorance et de préjugés dans le dégoût et l'horreur qu'inspirait un lépreux.' . . . 'Non seulement elle (là lèpre) est guérissable mais elle peut disparaître sans que le malade suive aucun traitement. C'est una affection superficielle de la peau, fort peu douloureuse et qui n'empêche pas la santé générale d'être ordinairement bonne. Chez les Juifs on distinguait une première guérison que l'on appelait "purification du lépreux." Les écailles qui avaient paru sur la peau, et y avaient formé des disques blancs ou grisâtres, se détachaient et tombaient. Le malade était dit "purifié" ou "nettoyé." Sa guérison n'était pas encore certaine, mais le principe prétendu contagieux avait disparu; le danger était passé; il rentrait dans la vie commune. Son premier devoir était d'offrir trois sacrifices: le premier était dit d'expiation, et ie second de culpabilité; le troisième était un holocauste ' (pp. 245 et seq., 3rd ed.). The New Testament,the writings of Josephus, and the Talmuds are the only sources of information consulted by Dr. Stapfer, and in his opinion the only ones to be relied on. Leprosy. — I am indebted to my friend Dr. Greenhill for the following references in ancient writings to the subject of Leprosy. 'Lepra cutis asperltas squammosa lepidi similis (unde et nomen sumpsit), cujus color nunc in ingredinem vertitur, nunc in alborem, nunc in ruborem.' — Isidorus Hispal. Etymol. lib. iv. cap. 8. § 11. tom. i. p. 98, ed. Matr. 1778. 'Scabies, et lepra, utraque passio, asperitas cutis cum pruritu et squammatione.' — Ibid. § 10. 'Elephantiacus morbus dicitur ex similitudine elephantis,' etc. — Ibid. § 12. Lepra symbolical of sin. — Gregor. Nazian. Orat. xl. tom. i. p. 662, C, ed. Colon. 1690. Leprosy in man, and also in house, symbolical of sin. — Tertull. On Modesty (vol. iii. p. 115; Clark's ed.; Edinb. 1870), cap. 20. tom. i. p. 840, ed. Oehler, Lips. 1853. Leprosy in man, and in house, symbolical of sin, and 'of Jews' synagogue.' — Origen, Selecta in Levit. tom. ix. p. 167, &c.; ed. Lommatzseh, Berol. 1839. Leprosy symbolical of sin; and when all over the body and clean signifies τῆς ἀληθείας ἁπλοῦν χρῶμα. — Clem. Alex. Pœdag. lib. iii. cap. 11. p. 286, ed. Venet. 1757. (Vid. Phil. Lib. de Plantat. § 26. torn. i. p. 346, ed. Mangey.) 'Lepra doctrina est falsa.'Leprosi are heretics and six kinds of leprosy correspond to different heresies. — Isidorus Hispal. Myst. Exposit. Sacram., seu 'Quaest. in Levit' cap. 11, tom. ii. p. 237. 'Nemo variet, nemo leprosus sit. Doctrina inconstans, non habens unum colorem, mentis lepram significat: et istam Christus mundat.' — St. August. Sermo clxxvii. tom. v. p. 1217. D., ed. Paris, 1837. Leprosy in the house. — 'Men, clothes, and stones have not the same sort of diseases; but the names of human diseases are by analogy (or, as the Grammarian terms it, by figure of speech) applied to the diseases of other things. In Berne, for instance, they speak of the cancer of buildings, but then that is not the distemper so called in the human body. The cancer of buildings is with equal propriety a Swiss, as the leprosy of buildings is a Hebrew, expression . . . . [In Egypt] two sorts of diseases of certain trees, proceeding from insects, are there termed leprosy . . . . Hasselquist likewise has (in p. 221 of his Travels in the Holy Land) spoken of a leprosy in the figtrees.' — Michaelis, Commentaries on the Laws of Moses, vol. iii. p. 288; Lond. 1814. Diseases of the Nervous System, p. 81. — The R. V. translates σεληνιάζεται in Matt. xvii. 15 'epileptic,' and not lunatic, as given in the A. V. But if this new reading be accepted as the more correct, the subject of the miracle was none the less 'insane,' even if the words 'and the devil (or demon) went out from him' imply something more than ordinary insanity. The new French Version of Dr. L. Segond retains the term 'lunatique,' and says, ' Jésus menaça le démon qui sortit de lui.'
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1) Negaim, ch. xiii. hal. xii.
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